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Terre
sauvage

Le nom Artense, pourrait suggérer le souvenir de l’ours, autrefois très présent dans nos régions montagneuses et reculées d’Auvergne. Nos forêts témoignent, encore aujourd’hui, de l’aspect sauvage et primaire qui les caractérisait autrefois. Au détour d’un chemin, en surplomb d’une falaise, ou au bord d’une rivière, un représentant du monde animal peut, parfois, se laisser observer lors d’une apparition furtive.

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Un pays
de forêts

La forêt est omniprésente en Sumène Artense, sur les pentes abruptes des rivières, dans des replis de terrain ou en bordure de lacs.

Située à la confluence de la petite et de la grande Rhue, la forêt d’Algères existe depuis plus de 10 000 ans, s’étant installée au lendemain de la dernière glaciation. Elle s’étire sur 1000 hectares de sapins, de hêtres, de chênes, de tilleuls, de frênes… Entre feuillus et résineux, cette terre abrite un cortège d’espèces d’insectes, de végétaux et de mousses relictes de la dernière glaciation.

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Le
cerf

Quand vient l’automne, les forêts de la petite Scandinavie résonnent d’un cri rauque et puissant, le brame du cerf. Lorsque la saison des amours bat son plein, les biches se rassemblent sur les “places de brame”. Les nombreux prétendants réunis autour des femelles s’affrontent alors dans d’impressionnantes joutes vocales, qui se terminent parfois par des combats bois contre bois.

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Le
chamois

Disparu de la région, le chamois a été réintroduit en Auvergne à partir de 1978. Des sommets cantaliens certaines populations sont peu à peu descendues vers les gorges de la Rhue, favorables à l’animal. En effet, celui-ci affectionne particulièrement les falaises, les anciennes coulées de lave, la fraîcheur et les ombrages de la forêt.

Certains sentiers sont propices à l’observation de l’animal, comme Le plateau de Fournols (PR9) à Champs-sur-Tarentaine-Marchal ou Entre Rhue et Couzans (PR13) au départ de Cheyssac (Vebret).

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La loutre
d'Europe

Présente dans tout le Massif Central, la loutre d’Europe est un représentant emblématique du « peuple de l’eau », qui parcourt les rivières et les lacs de la petite Scandinavie à la recherche de sa nourriture préférée : écrevisses et poissons.

Elle partage son territoire avec des oiseaux non moins emblématiques : le cincle plongeur et le martin pêcheur.

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Les
rapaces

Territoire de moyenne montagne, la petite Scandinavie regorge de falaises au coeur de forêts sauvages. Du rocher d’Urlande à la table de Chastel-Marlhac, en passant par les orgues du Monteil ou encore la roche de Milhac, ces falaises offrent des perchoirs naturels au rapaces diurnes et nocturnes, comme le faucon pèlerin ou le hibou Grand Duc. D’autres rapaces préfèreront la cime des arbres (milan royal, circaëte Jean-le-Blanc, aigle botté, autour des palombes) ou une cavité de tronc (chouette hulotte).

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D’autres
espèces remarquables

Classées réserve mondiale de biosphère par l’UNESCO, les gorges de la haute Dordogne abritent des espèces faunistiques et floristiques rares et protégées : Circaète Jean-le-Blanc, Héron bihoreau, loutre commune, laîche pauciflore, fougère scolopendre ou encore joubarbe à toile d’araignée.

Les tourbières du plateau de l’Artense sont des reliques des époques glaciaires. Elles sont, de ce fait peuplées d’espèces végétales caractéristiques de milieux acides, comme les sphaignes, les comarets, les trèfles d’eau ou les droseras, minuscules plantes carnivores. Elle abritent une multitude d’espèces de papillons, de libellules et de batraciens.

Le sentier du Tact (PR1), autour du lac du même nom, propose un chemin pédagogique à la découverte de la faune sauvage avec, au milieu du parcours, un observatoire à oiseaux.

D’autres espèces animales, plus communes, peuvent apparaître au détour d’un chemin, le plus souvent au lever ou à la tombée du jour : renards, chevreuils, blaireaux ou hérissons.

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