Des larmes pour le feu

Née en 1998 à Rouen, Sarah Melen est une plasticienne diplômée des Beaux-Arts de Toulouse en 2022. Initialement rétive à la peinture et à ses limitations bourgeoises, elle adopte « une approche hybride, associant peinture, installation et tufting pour jouer avec la matérialité et la présence de ses œuvres dans l’espace. »

L’exposition annoncée s’articulera « autour d’une tension : celle du corps face à une lutte, de la chair éprouvée par le désir et la frustration, de l’énergie qui consume et qui épuise. Le titre emprunté à une des toiles présentées — un bas-relief où s’inscrit une phrase lisible à même la matière — donne le ton : il s’agit de dire ce qui brûle, mais aussi ce qui reste, ce qui s’inscrit dans les fibres du corps et dans celles de la toile peinte. » (Note d’intention)

Pour comprendre comment Sarah Melen joue de la matière dans ses peintures, notamment dans des œuvres comme « L’échapée belle » (incluant des chaînes et des petits volumes en terre) ou l’« Autoportrait n°1 » (avec une couette en cheveux synthétiques), vous pouvez admirer quelques-unes de ses œuvres ici :

https://www.theartlinker.com/artist/sarah-melen/artitem/lechapee-belle

Pour ceux qui ont Instagram, vous pouvez aussi regarder les vidéos courtes où elle montre comment elle peint une toile du début à la fin :

https://www.instagram.com/melensarah?igsh=MTBhMWRieXNkZ2l6aw==

Vernissage le 4 octobre à 19h en présence de l’artiste.