De la croûte terrestre, où sont ancrés nos pieds, à la voûte céleste, au plus loin que notre regard puisse porter, la science cherche à comprendre ce monde qui nous entoure. Véritable laboratoire à ciel ouvert, Sumène Artense apparaît comme un terrain parfait pour l’observation, la recherche, la pédagogie et l’expérimentation. À vos guides de météorologie, d’astronomie, de géologie et de biodiversité.
La géologie à portée de regard Il y a un peu plus de 10 000 ans, une puissante calotte glaciaire se retirait des massifs volcaniques, en creusant la vallée de la Sumène et en rabotant le plateau granitique de l’Artense. Le glacier a alors mis en relief des bosses, creusé des dépressions, déposé des moraines, charrié des blocs de gneiss, de granit ou de basalte éparpillés ici et là. L’eau accumulée dans les cuvettes a donné lieu à de petits lacs, des tourbières et des zones humides. |
La roche est partout en Sumène Artense : dans l’habitat, au milieu des champs et dans les innombrables murs de pierres sèches qui bordent les vieux chemins. À Antignac, la Maison de la Minéralogie présente une importante collection de minéraux issus de roches métamorphiques, volcaniques ou sédimentaires de Sumène Artense, du Cantal, ou d’ailleurs. |
Les tourbières et la biodiversité Les tourbières sont des milieux humides caractérisés par un sol saturé d’eau stagnante. Privés d'oxygène, les bactéries et micro-organismes forment un dépôt de matière organique peu ou pas décomposée que l’on appelle de la tourbe, autrefois utilisée comme combustible. Reliques des époques glaciaires, les tourbières sont peuplées d’espèces végétales caractéristiques de milieux acides, comme les sphaignes, les comarets, les trèfles d’eau ou les droseras, minuscules plantes carnivores. Les tourbières de l’Artense sont à divers stades d'évolution. Certaines sont encore au stade de lacs-tourbières comme La Pignole et La Cousteix. D’autres sont en fin d’évolution, comme celle de La Morte. |
Observation du ciel étoilé Le ciel préservé de la petite Scandinavie en fait un lieu idéal pour l’observation de la voûte céleste. La pureté de l’air, préservée par le peu d’industries, de pollution et d’agriculture intensive confère au ciel une très grande transparence. Certains promontoires de Sumène Artense, dégagés et à l’abri de toute pollution lumineuse, sont propices à l’observation du ciel étoilé. Pour les amoureux de l’astronomie et de la randonnée, le Chemin des Planètes propose une activité unique en Auvergne. Le sentier pédagogique permet de partir à la découverte du Système Solaire à l’échelle 1/1 000 000 000, soit un milliard de fois plus petit que dans la réalité. L’association GERAM (Groupe d'Etude et de Recherche en Astronomie et Météorologie) propose un Café Astro, tous les 2ème samedis de chaque mois au Musée des Orages et de la Foudre et des sorties accompagnées à la découverte du ciel étoilé. |
Chasseurs d’orages Le Massif Central, de par sa position géographique, ses reliefs et la nature volcanique de ses sols, est une terre où l’activité orageuse est singulière. Les massifs volcaniques modifient la dynamique de l’orage, engendrant des conséquences aléatoires et modifiant la structure des éclairs. Ces derniers peuvent devenir très sinueux, avec des formes anarchiques et faire des trajets étonnants, parfois à plusieurs kilomètres de distance, pour venir frapper les flancs des montagnes, de manière très inhabituelle. Ces conditions locales exceptionnelles ont incité le Laboratoire de Recherche sur la Foudre à s’installer dans le Cantal pour étudier le phénomène atmosphérique et à créer le Musée des Orages et de la Foudre à Champs-sur-Tarentaine-Marchal. |
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